Interview : Avant la rencontre de dimanche au Stade de la Grenouillère …

Antony Métro 92 entame sa quatrième saison en Fédérale 2 avec un nouveau projet de jeu, en intégrant pas mal de jeunes. Les banlieusards parisiens, avec une équipe de dirigeants et de joueurs remaniée, veulent se donner les moyens de faire grandir leur club. Défait 24-3 à Orsay dimanche dernier, Antony a pourtant réaliser une bonne prestation. Ils espèrent bien accrocher la Salamandre à leur tableau de chasse pour leur retrouvaille avec leur public du stade de la Grenouillère.

Gabriel Oriol, adjoint de Philippe Canto, l’entraîneur principal : « Ce sera un gros test pour nous »

– Gabriel Oriol, comment jugez-vous votre entame de championnat ?

– On savait que ce ne serait pas simple à Orsay. Le score est peut-être un peu sévère par rapport à la physionomie du match. Il y avait 19-3 à la mi-temps ; donc on fait une très bonne seconde période, en ne prenant qu’un essai sur la toute dernière action du match. Mais on n’a pas été réaliste, au contraire d’eux qui sont hyper précis et efficaces. Voilà la différence qu’il y a entre une équipe déjà en place, comme Orsay, et nous, qui sommes en transition en ayant changé de staff… Beaucoup de gens pensaient qu’on allait prendre une grosse branlée, et au final, on fait une belle prestation. À la 30e minute il n’y avait que 7-3.

– Comment voyez-vous la confrontation face au HAC ?

– Déjà, avec la situation actuelle, on espère pouvoir jouer. À mon avis, il y aura des matchs reportés chaque week-end. Ça fait au moins six mois qu’on n’a pas joué à domicile. On veut commencer chez nous de la meilleure manière possible. On sait que Le Havre vise le haut du tableau ; ils ont recruté pour, ont travaillé pour. Ils (le HAC) sont dans la continuité de la saison dernière. Ce sera un gros test pour nous. Avec notre performance du week-end dernier à Orsay, ça montre qu’on est capable d’embêter pas mal d’équipes, y compris celle du haut du tableau. L’objectif, ce dimanche, ce sera d’embêter Le Havre le plus longtemps possible, et si possible, faire en sorte qu’à la fin du match ce soit nous qui soyons devant. On va essayer de mettre dans la tête de nos joueurs ce qui a manqué contre Orsay, c’est-à-dire, de la confiance.

– Vous êtes-vous renseigné sur l’équipe du Havre ?

– On a eu quelques infos, comme toutes les équipes. On sait que le HAC a une belle équipe, qu’ils se sont encore renforcés à l’intersaison. On avait joué Le Havre il y a trois ans ; et entre l’équipe d’il y a trois ans et celle d’aujourd’hui, ça a plutôt pas mal évolué, avec pas mal de changements, ils se sont vraiment améliorés. On s’attend à une partie qui ne sera vraiment pas évidente. Mais c’est aussi ce qui est sympa quand on est des compétiteurs et des sportifs, c’est de jouer des matchs qui vont nécessiter de se retrousser les manches et d’essayer d’améliorer son propre niveau et de continuer à progresser.

Propos recueillis par Jean-Marc RAMEL